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publication de l’étude d’impact de l’IRIS sur le déplacement de 10 services en soins et santé de l’hôpital du Suroît.

L’étude complète démontrant les effets catastrophiques de dépouiller l’Hôpital du Suroît de dix services est déposée au conseil d’administration du CISSS-MO

 

Montérégie-Ouest, 21 septembre 2022 – Ce mercredi soir à l’Hôpital Anna-Laberge des représentants de la mobilisation citoyenne Sauvons le Centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît déposeront une étude qui démontre hors de tout doute, que la réponse au besoin en matière de santé de la population du Haut-Saint-Laurent et de Beauharnois-Salaberry est compromise par le projet de l’Hôpital de Vaudreuil, s’il reste tel que présenté en 2019.

L’étude réalisée par l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques affirme clairement « Tous les indicateurs analysés dans ce rapport tendent à démontrer que le transfert de services aura des effets néfastes sur les populations du territoire les plus vulné­rables [lire de la Montérégie-Ouest] sur les plans socioéconomique et sanitaire. Les populations les plus touchées seront celles qui sont éco­nomiquement défavorisées, les personnes âgées, les femmes et les enfants.»

Rémi Pelletier, directeur à la Corporation de Développement Communautaire du Haut-Saint-Laurent et membre de la mobilisation rappelleront lors du dépôt de l’étude complète au conseil d’administration du CISSS-MO que : « chaque membre du conseil est porteur de la décision importante de conserver ou de fermer des services.  Que ce soit via les services offerts à l’Hôpital du Suroît, au Barrie Mémorial, dans les CLSC et les services de premières lignes des territoires du Haut-Saint-Laurent et de Beauharnois-Salaberry, la mission fondamentale du CISSSMO, consiste à maintenir, améliorer et restaurer la santé et le bien-être de la population et non d’agir au détriment des populations les plus défavorisées de notre région. »

Les membres de la mobilisation souhaitent aussi réitérer leur accord avec le projet de l’Hôpital de Vaudreuil. Cependant, il est important de constater que ce développement, s’il se réalise tel que planifié, ce fera en enlevant des services aux aînés, aux femmes et aux enfants à l’Hôpital du Suroît et en ajoutant des problèmes d’accès et des barrières géographiques à toute la population du Haut-Saint-Laurent et de Beauharnois-Salaberry.

Pour toutes ces raisons, les membres de la mobilisation Sauvons le Centre mère-enfant et la mission régionale de l’Hôpital du Suroît demanderont au conseil d’administration du CISSSMO le maintien de chacun des dix services visés par le projet de délocalisation.[1]

À noter que le rapport de l’étude nommée Transfert de services de l’Hôpital du Suroît à l’Hôpital de Vaudreuil-Soulanges, Une délocalisation au détriment de l’équité et de l’accès aux soins fut présenté très partiellement le 30 mai dernier lors d’un événement avec plus de 250 personnes présentes. Pour avoir accès aux données et aux analyses complètes réalisées par les chercheurs.euses de l’IRIS Myriam Lavoie-Moore, Anne Ploude et Bertrand Schepper, vous pouvez consulter les sites internet des CDC Beauharnois-Salaberry et CDC Haut-Saint-Laurent.

[1] Les dix services voués à disparaitre sont : Centre mère-enfant (unité de naissance et néonatalogie), ophtalmologie, chirurgie de l’œil, hospitalisations en pédiatrie, échographie cardiaque, médecine nucléaire, mammographie, audiologie, CPRE et vidéocapsules;  sans compter les services de gynécologie qui ne sont plus offert aux nouvelles patientes sur les territoires du Haut-Saint-Laurent et Beauharnois-Salaberry.  Source : Plan clinique de le projet de l’Hôpital de Vaudreuil-Soulanges (gouv.qc.ca)

 

Communiqué de presse en version document.

 

 

Suroit_rapport_2022_VF.pdf